Suppression des screenshots i  propos des applis de rencontre : une fausse solide idee ?

Suppression des screenshots i  propos des applis de rencontre : une fausse solide idee ?

L’EDITO – L’application de rencontres Badoo vient de sortir une nouvelle fonctionnalite empechant ses utilisateurs de screenshoter https://datingmentor.org/fr/smooch-review/ leurs conversations sur la plateforme.

Si l’intention d’origine reste louable, quid d’une necessite de pouvoir partager ce type de contenus sur les reseaux sociaux Afin de i?tre capable de alerter via le comportement dangereux de certains utilisateurs ?

« Pour vivre content, vivons caches », dit un celebre adage. Et pour dater heureux, conversons en secret ? Si je pose la question, c’est parce que l’application de rencontres Badoo vient de lancer une toute nouvelle fonctionnalite : « Screenshot Block ». Comme son nom l’indique, celle-ci se fixe Afin de objectif d’empecher des captures d’ecran afin, je cite, de « proteger l’intimite des conversations entre ses utilisateurs et eviter que des messages, des photos, ne soient partages a un plus grand nombre de personnes ». Intention fort louable, Effectivement. Necessaire, oui, aussi. Etant donne qu’il n’est gui?re rare de voir fleurir certains echanges Tinder, Happn & consorts i  propos des reseaux sociaux. Pour se moquer, quelquefois, pour partager ses exploits d’autres fois puis, ainsi, votre point reste enfin principal, Afin de alerter. Alerter dans des utilisateurs a toutes les comportements deplaces, voire dangereux. Alerter dans la facon dont sont encore traitees les femmes sur ces applications. Mes chiffres sont la concernant le prouver. Selon l’etude europeenne de l’application Once, menee via YouGov debut 2020, 50 % des utilisatrices feminines des applications de rencontres confiaient ainsi avoir deja recu un concept explicite non sollicite, type dickpics, contre juste 22 % des hommes.

Dickpic, chaton et signalements

Ce n’est nullement faute, Afin de nos applications, d’essayer d’enrayer cette categorie de comportements. Du cote de Tinder, Prenons un exemple, l’application nous expliquait avoir experimente dans une quinzaine de pays une nouvelle fonctionnalite nommee « Does This Bother You ? » (« Est-ce que cela te derange ? ») : cette question etant posee aux utilisateurs lorsqu’ils recoivent un message potentiellement offensant. Chez Once, au-dela de la verification d’identite (en confirmant son profil via SMS ou par e-mail Prenons un exemple), il va i?tre egalement possible de checker la plupart precisions de connexion et d’activite. L’application a egalement mis en place un filtre qui, des que la plateforme detecte une photo denudee, la remplace via… un cliche de chaton.

Ok certes… Au-dela de l’efficacite (hautement hypothetique) de ses fonctionnalites… Restent les mots qui peuvent, desfois, etre aussi crus voire choquants qu’une image non desiree d’un sexe en erection. Naturellement, il reste l’occasion de signaler ces utilisateurs i  propos des plateformes. Tinder affirmait en particulier avoir renforce le centre de securite. Mais combien de profils signales sont-ils vraiment desactives ? Combien de moment prend votre processus ? Comment abriter des autres utilisateurs, pendant votre laps de moment, contre un individu mal intentionnee sur les datings app ? Desolee de vous le dire, mais je ne vois que nos reseaux sociaux et leurs lanceurs d’alerte Afin de remplir votre role. Lanceurs d’alerte ayant besoin de pouvoir screenshoter leurs conversations avec la personne proprement dit, ainsi que son profil, pour temoigner du comportement et de la potentielle dangerosite une personne. Car on sait beaucoup que i  propos des reseaux, Afin de se faire entendre et etre retourne au bon, il vaut plus venir arme de preuves tangibles.

Sororite, fraternite et securite

Si l’on enleve a toutes les utilisateurs des applis de rencontre cette possibilite, ne risque-t-on pas de laisser s’infiltrer un brin plus d’insecurite via des plateformes deja propices au harcelement ? Rappelons juste qu’une enquete menee en 2016 par la UK National Crime Agency constatait deja une augmentation de 450 % en cinq ans des agressions sexuelles physiques impliquant une application de rencontre. Et qu’en 2019, une enquete de Buzzfeed, Pro Publica et du Columbia Journalism Investigations (CJI) avait revele la presence d’agresseurs sexuels identifies sur les applications de rencontre Tinder et OkCupid.

Notre violeur recidiviste Salim Berrada fut remis en liberte et Cela reste concernant Tinder !! Ce n’est nullement son grand nom mais bien le visage. Faites tres attention aux femmes de ce entourage si vous savez qu’elles seront sur les applis de rencontre ! pic.twitter.com/NuX0UEdJ0t

En attendant que la securite des applis ne se perfectionne et que l’on deniche la potion miracle pour en finir avec les comportements inappropries, deplaces, le harcelement sexuel et les violences, ne peut-on pas au moins continuer de compter les uns sur les autres ? Sororite et fraternite are the new marketing.

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